La vallée du Rift est parsemée de grands lacs volcaniques.
Le seul où l’on peut se baigner sans risque d’attraper la bilharziose est celui
de Langano, en dépit de la couleur marron de l’eau.
En descendant vers le sud, on traverse la ville de
Shashemene où vit la communauté des Rastafaris. Quelques centaines, arrivés des
Antilles depuis les années quarante, chrétiens adorateurs de l’empereur
Haile Selassié. Ils foulent (toujours pieds nus) le sol sacré de l’Ethiopie,
pays mythique, symbole des origines africaines des Antillais, fierté du peuple
noir car il a résisté à toutes les colonisations. Marginalisés dans une
Ethiopie contemporaine qui les ignore, ils vivent pauvrement sur les quelques
hectares de terres qui leur ont été
données par l’Empereur. Parmi eux, quelques artistes, dont des musiciens de
Reggae. Ras Kwintaseb, originaire de la Trinidad, est l’un d’eux. Il vient chaque semaine à Addis pour
donner des concerts…et apprendre la guitare aux enfants.
Quelques dizaines de kilomètres après Shashemene, nous arrivons à Awassa.
Une grande ville agréable, aérée, qui s’est développée depuis les années 60 au bord du lac du même nom. C’est la capitale de l’Etat fédéral du Sud.
Quelques dizaines de kilomètres après Shashemene, nous arrivons à Awassa.
Une grande ville agréable, aérée, qui s’est développée depuis les années 60 au bord du lac du même nom. C’est la capitale de l’Etat fédéral du Sud.
Les bords du lac, bordés de nombreux petits cafés, ont des allures de promenade balnéaire, très fréquentée.
A quelques mètres du rivage, dans les herbages, un couple
d’hippopotames, que nous prenons au début pour deux grosses pierres émergées avant de voir les oreilles bouger….
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