samedi 7 juillet 2012

Langano, Shashemene et Awassa


La vallée du Rift est parsemée de grands lacs volcaniques. Le seul où l’on peut se baigner sans risque d’attraper la bilharziose est celui de Langano, en dépit de la couleur marron de l’eau. 


En descendant vers le sud, on traverse la ville de Shashemene où vit la communauté des Rastafaris. Quelques centaines, arrivés des Antilles depuis les années quarante, chrétiens adorateurs de l’empereur Haile Selassié. Ils foulent (toujours pieds nus) le sol sacré de l’Ethiopie, pays mythique, symbole des origines africaines des Antillais, fierté du peuple noir car il a résisté à toutes les colonisations. Marginalisés dans une Ethiopie contemporaine qui les ignore, ils vivent pauvrement sur les quelques hectares  de terres qui leur ont été données par l’Empereur. Parmi eux, quelques artistes, dont des musiciens de Reggae. Ras Kwintaseb, originaire de la Trinidad, est l’un d’eux. Il vient chaque semaine à Addis pour donner des concerts…et apprendre la guitare aux enfants.


Quelques dizaines de kilomètres après Shashemene, nous arrivons à Awassa.


 
Une grande ville agréable, aérée, qui s’est développée depuis les années 60 au bord du lac du même nom. C’est la capitale de l’Etat fédéral du Sud. 












 


Les bords du lac, bordés de nombreux petits cafés, ont des allures de promenade balnéaire, très fréquentée.




























Des dizaines de marabouts peuplent les berges du lacs.




A quelques mètres du rivage, dans les herbages, un couple d’hippopotames, que nous prenons au début pour deux grosses pierres émergées avant de voir les oreilles bouger….


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